Nous pratiquons le style Tung du Tai Chi Chuan, transmis par Maître Tung Kai Ying. Ce style se distingue par une grande variété d’exercices, adaptés à tous les niveaux de pratique.
Avec une pratique régulière, plusieurs bénéfices se manifestent.
Tout d’abord, le tonus musculaire devient plus harmonieux, ce qui contribue à une meilleure gestion des émotions. Ensuite, cet exercice est idéal pour développer l’équilibre, un atout essentiel dans la vie quotidienne.
Les Tuishous, également appelés “exercices avec partenaire”, constituent une pratique fondamentale du Tai Chi Chuan. Ces enchaînements codifiés d’attaques et de parades sont conçus pour développer l’enracinement, l’équilibre et la coordination. Grâce à ces exercices, le pratiquant apprend à maintenir son centre de gravité tout en absorbant, déviant et restituant l’énergie de l’attaque.
Le principe clé des Tuishous est de ne jamais s’opposer directement à la force du partenaire. Au lieu de cela, il s’agit de guider cette énergie de manière fluide, créant une sensation pour l’adversaire similaire à celle d’essayer d’attraper un savon mouillé : plus il agit avec force, plus il est déstabilisé. Cette approche favorise non seulement la maîtrise technique, mais aussi le développement des réflexes et de la sensibilité interne.
En complément des exercices à mains nues, nous pratiquons également les formes aux armes, telles que le sabre, l’épée et l’éventail. Ces disciplines enrichissent la pratique du Tai Chi Chuan en approfondissant la coordination, la force interne et la fluidité des mouvements.
Ces formes permettent aux pratiquants d’explorer une dimension supplémentaire du Tai Chi Chuan tout en respectant ses traditions.
Notre association est affiliée à la FAEMC (Fédération des Arts Énergétiques et Martiaux Chinois), garantissant un enseignement conforme aux standards nationaux. Nous faisons également partie du groupe « Toum & Amis », qui regroupe les professeurs formés par Anya Méot. Ce réseau dispense l’enseignement du Tai Chi Chuan style Tung dans toute la France et à l’étranger.














« Le tai chi, c’est comme le développement durable. Il faut prendre son temps, explique Jean-Louis Arbeille qui enseigne cet art à Morlaix. On devient professeur quand on est prêt. » Ce dernier est toujours « en cours de formation », même après une pratique de douze ans.
Dans cette discipline qui est affiliée à la fédération française de wushu (les arts martiaux chinois), il existe différentes écoles et différents styles.
Celui enseigné par Jean-Louis Arbeille est le style Tung (du nom du maître Tung Kai Ying, né en 1941) et de la forme Yang : 80 mouvements sur les trois thèmes que sont la Terre, l’Homme et le Ciel.
Le but est de les enchaîner. L’exercice strict prend un an. Après, c’est un travail sur soi. « Le tai chi peut se pratiquer à visée thérapeutique, poursuit le professeur. On acquiert un équilibre, de l’agilité, une meilleure motricité, une confiance en soi, plus de mémoire. Mais il permet surtout un lâcher-prise. Tous les organes travaillent. »
Le tai chi s’adresse à un public adulte, de 17 à 87 ans. « L’idéal est de commencer à 20 ans, reprend Jean-Louis Arbeille. C’est peut-être un peu abstrait au départ, c’est pour cela qu’il faut essayer. »
« C’est idéal pour décompresser après le travail et redynamiser ceux qui ne pratiquent pas d’activité sportive régulière et qui ont moins de possibilités physiques. Cela influe aussi sur le mental, éveille les consciences. Mais cela reste humble et simple. » Cela se traduit par « une bonne réalisation de soi ».
La plupart des gens le pratiquent « dans cet esprit-là », témoigne Jean-Louis Arbeille, même si pour certains c’est peut-être un moyen de défense.
Il conclut : « On apprend par la lenteur. C’est plutôt rare de nos jours. »



L’association Tai Chi Morlaix fondée le 18 septembre 2001 conformément à la loi du 1er juillet 1901 et au décret du 16 août 1901 a pour but de favoriser la pratique du Taï chi et de promouvoir cette discipline ainsi que toutes techniques corporelles en rapport avec cet art martial interne d’origine chinoise.
Depuis 2001, de nombreux articles de presse sont parus dans les différents journaux locaux. Du Télégramme au Ouest France, retrouvez ici les articles concernants l’association, ses activités, ses stages et autres péripéties…
